Outre plusieurs sites préhistoriques majeurs, le département garde la trace d’occupations antiques que l’on découvre en parcourant les beaux vestiges de l’amphithéâtre et de l’ensemble thermal de Cimiez ou le site de La Turbie dominé par le trophée d’Auguste. Dès la fin de l’empire romain, la région est un foyer de culture chrétienne, où rayonne le monastère fondé par Honorat sur les îles de Lérins.
Par la suite, touchée par l’insécurité au cours du haut Moyen Âge, notre région s’est couverte d’un maillage dense de sites défensifs, châteaux, églises et habitats villageois se mettant à l’abri de fortes murailles comme à Lucéram.
Partout la piété et la ferveur ont fait naître une architecture religieuse dont les formes ont varié dans le temps : témoins du premier art roman à Valdeblore, de l’Italie du Nord à Saorge, de l’influence lombarde à Vence, ces édifices sont des éléments architecturaux majeurs. Remarquables également sont les décors peints des chapelles rurales de Roure, Roubion, La Brigue avec l’exceptionnelle chapelle Notre-Dame des Fontaines, ou les œuvres réalisées par les Bréa.
A partir du XVIIe siècle, les églises rebâties se caractérisent par leurs exubérants décors de stucs et faux marbres et leurs somptueux retables ; l’architecture civile elle aussi obéit aux influences baroques qui marqueront durablement le paysage azuréen.
Le bouleversement suivant dans ce paysage viendra du développement du tourisme, hivernal d’abord puis estival qui verra prospérer, sur la Côte d’Azur, une architecture éclectique qui se prolonge encore aujourd’hui par des réalisations audacieuses dont témoignent le Musée des Arts asiatiques de Nice , œuvre de l’architecte japonais Kenzo Tange, ou le musée Cocteau de Menton.
Conscient de la valeur de ce patrimoine, le Département accompagne les opérations de restauration du patrimoine bâti et du patrimoine mobilier.
La restauration du patrimoine religieux
Les communes, les associations, les propriétaires privés peuvent être aidés pour restaurer chapelles et églises dont ils sont propriétaires, ainsi que le mobilier qu’ils conservent dans ces édifices (tableaux, retables, statues, vêtements liturgiques, etc.). Dossiers recevables toute l’année.
Déposer une demande de subvention "Patrimoine religieux"
Edifices religieux
Les communes peuvent faire leur demande au titre de l’aide aux collectivités.
Les associations et les particuliers peuvent contacter le service du Patrimoine pour présenter leur demande de subvention.
Monsieur le Président du Département des Alpes-Maritimes
DDC - Service du patrimoine culturel
B.P. 3007 06201 NICE CEDEX 3
Pour tout renseignement : contacter le 04.97.18.60.38 ou envoyer un courriel à Courriel
Mobilier religieux
Les communes, les associations et les particuliers peuvent déposer une demande de subvention.
Pour cela merci de contacter le service départemental du patrimoine pour y présenter sa demande.
Monsieur le Président du Département des Alpes-Maritimes
DDC - Service du patrimoine culturel
B.P. 3007 06201 NICE CEDEX 3
Pour tout renseignement : contacter le 04.97.18.60.38 ou envoyer un courriel à Courriel
La restauration du patrimoine civil
Les associations, organismes privés et particuliers propriétaires d'édifices remarquables, peuvent recevoir l'aide du Département pour leur restauration, dès lors qu'ils sont ouverts au public, de façon permanente ou ponctuelle.
Formulaire de demande de subvention "Patrimoine civil privé"
Cette demande concerne tous les propriétaires à l'exclusion des communes. Télécharger et remplissez le document suivant pour déposer votre demande.
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Dossier de demande de subvention - Patrimoine civil
La restauration du patrimoine fortifié
Le département des Alpes-Maritimes dispose d'un programme de sauvegarde, de valorisation et de mise en réseau du patrimoine fortifié des Alpes-Maritimes.
Un dispositif départemental de soutien aux associations, aux communes et aux établissements publics en faveur du patrimoine fortifié maralpin est en place pour soutenir financièrement les associations et les communes dans leur effort pour maintenir en état ou réhabiliter leurs forts.
Les communes et les associations peuvent déposer leur demande sur Mes Démarches 06.
Le Conseil départemental a développé un dispositif en faveur du patrimoine fortifié visant à soutenir financièrement des associations, des communes et des établissements publics propriétaires ou des gestionnaires d’ouvrages. Ce dispositif, d’un budget global de 5 millions d’euros prévoit de soutenir les dépenses d’investissement et ce jusqu’à 100% du budget global des opérations. A ce jour, 18 porteurs de projets ont été identifiés, des ouvrages Séré de Rivières aux opérations d’envergure comme les fortifications du massif de l’Authion, mais également des ouvrages de la ligne Maginot et Vallo Alpino.
La démarche départementale vise également à accompagner les porteurs de projets dans leur plan de gestion et de préservation de leur ouvrage. Un Comité technique a d’ailleurs été créé afin de réfléchir à l’élaboration d’un plan de gestion type d’un ouvrage Maginot afin d’aider les autres gestionnaires ou futurs gestionnaires souhaitant œuvrer pour la préservation de ce patrimoine.
Déposer une demande de subvention "Patrimoine fortifié" sur Mes Démarches 06.
La restauration du patrimoine mobilier
En lien étroit avec la Conservation des Antiquités et Objets d’art du département, le Département participe à la restauration et à la mise en valeur du patrimoine mobilier des Alpes-Maritimes.
Il agit de plusieurs façons :
- En accordant des subventions aux restaurations d’objets classés et inscrits qui sont la propriété des communes (action du service des Aides aux collectivités).
- En participant également à la sauvegarde des objets non inscrits ou non classés : le service du Patrimoine culturel instruit les demandes de subvention.
En réalisant des recensements du patrimoine religieux des communes.
Le mobilier religieux des églises du canton de Contes a été intégralement recensé (en 2012-2014, inventaire des communes de Contes, Bendejun, Coaraze, Berre-les Alpes) , ainsi que celui de la commune de Venanson.
Ces recensements se font dans le cadre d’une convention avec la DRAC PACA, et en collaboration avec le Conservateur des Antiquités et Objets d’art du département.