Présentation de l'édifice
Sur la base d’une première chapelle édifiée par les Frères Minimes à partir de 1663 au 2 rue Saint-Joseph, les Pénitents blancs font reconstruire en partie le bâtiment en 1765-1767. C’est un architecte renommé, Antoine Spinelli, qui est chargé des travaux.
La façade a été ajoutée, dans le goût baroque, au XIXe siècle quand la chapelle connut une grande rénovation. Le fronton au-dessus de la porte est orné du pélican, symbole de la Charité, et donc de la vocation caritative de la confrérie. Le plan de l’édifice, d’une grande simplicité, est rectangulaire, à nef unique, flanquée de quatre chapelles latérales.
L'originalité de la décoration intérieure repose sur deux thèmes : l'omniprésence de la dévotion à la Sainte-Croix et surtout les motifs floraux qui, en guirlandes ou en vase, ornent tout l'édifice, piliers, murs, frise, voûte, lui conférant un caractère unique.
Travaux de préservation
Très dégradée, la chapelle nécessitait une restauration complète de la façade, des couvertures latérales, des décors intérieurs du chœur et de la nef, ainsi que du mobilier, travaux auxquels le Département des Alpes-Maritimes a apporté son concours.