Entre 1860 et 1930, le littoral des Alpes-Maritimes est l’endroit où l’on réalise le plus grand nombre de jardins privés en Europe. Les paysagistes s’y succèdent pour créer des œuvres exceptionnelles commandées par une clientèle aux moyens presque illimités.

Dans le même temps, l’acclimatation exotique trouve sur ce territoire des conditions climatiques idéales. Des milliers d’espèces exotiques sont introduites dans la deuxième moitié du XIXe siècle et contribuent à « tropicaliser » la végétation du littoral des Alpes-Maritimes, phénomène dont le palmier est aujourd’hui le meilleur symbole.