Présentation de l'édifice
Initialement Sainte-Réparate n’était qu’une chapelle, tout en étant le plus ancien des édifices religieux de la ville basse, mentionné dès 1060. Son importance a suivi l’évolution des besoins religieux d’une population en fort accroissement, jusqu’au XVIe siècle où elle reçut le titre et la fonction de cathédrale en lieu et place de Sainte-Marie du Château.
L’agrandissement de l’édifice au XVIIe siècle s’est fait par étapes, et presque cinquante ans ont été nécessaires à l’achèvement de l’opération. Sur un projet conçu par l’architecte Jean-André Guibert, l’église a été réorientée vers l’est et prolongée, en adoptant un plan en croix latine. Elle a été consacrée en 1699 mais et ce n’est qu’en 1757 que le chantier sera clos par l’achèvement du campanile qui remplace le clocher initial.
La façade actuelle est un ajout du début du XIXe siècle ; un badigeon clair, dans les gris, la couvrait intégralement. La polychromie de la façade de goût rococo ligure est donc une création récente, totalement intégrée maintenant dans le quotidien des Niçois.
Travaux de préservation
La façade n’avait plus fait l’objet de travaux depuis les années 1980 ; elle souffrait d’un état d’encrassement généralisé et présentait d’importantes traces d’humidité. Sa rénovation, travail technique et délicat, a permis de donner au bâtiment une harmonie plus douce, proche de sa première mise en couleurs.
Cette restauration s’est déroulée en 2011-2012 et a été entièrement prise en charge par le Département.
Dans un second temps la restauration des intérieurs a été entreprise, entièrement financée par l’État propriétaire, sur des crédits du ministère de la Culture. Par ailleurs, treize tableaux de grand format ont été restaurés.