Aller plus loin : En savoir plus sur le Sanctuaire Pelagos et les cétacés
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Publié le - Mis à jour le
De Théoule-sur-Mer à Menton, la bande côtière est particulièrement concernée par ces enjeux car ils s’y concentrent à la fois des milieux propices aux cétacés, tels que les canyons sous-marins, et des activités maritimes denses.
8 espèces de cétacés résident en Méditerranée : le Dauphin bleu et blanc, le Dauphin commun, le Grand dauphin, le Dauphin de Risso, le Globicéphale noir, la Baleine à bec de Cuvier, le Cachalot et le Rorqual commun (deuxième plus gros animal au monde après la Baleine bleue).
Le Département des Alpes-Maritimes se mobilise pour la préservation des cétacés et plus largement de la biodiversité marine au travers de son Plan Méditerranée 06 qui vise à la fois à renforcer la connaissance, préserver et restaurer les écosystèmes marins et sensibiliser les Maralpins aux richesses et à la fragilité de ce patrimoine naturel.
Dans ce cadre, il soutient notamment un suivi local des mammifères marins déployés par l’association Emergence et contribue directement au financement du Sanctuaire Pelagos au travers d’une donation au Fond volontaire dédié à sa mise en œuvre.
Participez à la préservation des cétacés et de toute la biodiversité marine en adoptant de bonnes pratiques.
La mer est vaste mais bien peuplée. Le trafic maritime est source de pollution sonore et présente des risques de collisions qui est l’une des principales causes de mortalité des grands cétacés en Méditerranée.
Je réduis ma vitesse de navigation, 10 nœuds c’est déjà bien ! Je reste vigilant et veille à 360 degrés.
Dans le milieu marin, les sons se propagent vite et loin. L’excès de bruits peut gêner, désorienter et stresser les espèces marines.
Je réduis ma vitesse. J’utilise le sondeur avec parcimonie. Je nettoie les hélices et entretiens le moteur de mon bateau.
Même un petit déchet peut avoir des conséquences sur la faune marine.
Je ne jette rien en mer, j’évite les fuites d’hydrocarbures et j’utilise des nettoyants biodégradables.
La vie marine est fragile.
Même les grands cétacés ont besoin de tranquillité, en surface, souvent ils se reposent.
J’observe les espèces sans : les nourrir, les toucher, les déranger. Je n’approche pas les mammifères marins à moins de 100 mètres, c’est interdit, et je reste en parallèle pour ne pas les gêner ou les effrayer.