Le XIXe siècle de 1814 à 1860
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Trois villes prédominantes constituent cet arrondissement : Cannes, Antibes et Grasse. Ces trois villes ont leur caractéristique différente. Antibes qui est qualifiée de « bonne ville », Cannes de ville modeste et enfin Grasse qui s’apparente à une ville tournée vers l’agriculture.
L’arrondissement en 1800
- Il groupe 7 cantons : Antibes, Vence, Bar-sur-Loup, Grasse, Saint-Vallier, Saint-Auban, Coursegoules.
- En 1820, Cannes devient chef-lieu de canton.
- 1815, population : Antibes : 5 000 habitants, Cannes : 3 000 habitants, Grasse : 10 000 habitants.
L’année 1815
- 1er mars, retour de Napoléon de l’île d’Elbe.
- Midi - Huit navires débarquent l’empereur et 1 100 hommes sur la plage de Golfe-Juan. Napoléon fait afficher une proclamation : “Français, dans mon exil j’ai entendu vos plaintes et vos vœux”. Antibes refuse de se rallier à lui : lorsque pénètrent dans la ville les officiers et les soldats envoyés par l’empereur pour gagner la cité à sa cause, ils sont faits prisonniers.
- 23 heures - Napoléon part vers Cannes et installe un bivouac aux portes de la ville. Il rencontre le soir même le futur prince de Monaco, Honoré V, qui, rentrant dans ses états, vient juste d’arriver à Cannes (son père, Honoré IV, malade, lui avait délégué ses pouvoirs). Pendant l’Empire, Honoré V s’était distingué au service de l’empereur.
- 2 mars - A 5 h 30, la petite troupe impériale se remet en marche. Elle traverse Grasse, Saint-Vallier, Escragnoles et atteint le soir Séranon, après avoir parcouru 50 kilomètres à pied, en une journée.
- 3 mars - Les soldats se dirigent vers Castellane et quittent le département du Var.
- 14 avril - Masséna hisse le drapeau tricolore sur le Fort-Carré d’Antibes (à la place du drapeau blanc des Bourbons). Nommé gouverneur de Paris, il est remplacé par Brune qui doit garder la frontière du Var avec moins de 6 000 hommes.
- Après Waterloo (18 juin), les Austro-Sardes envahissent l’arrondissement de Grasse (le Fort-Carré d’Antibes doit se rendre le 27 juillet) puis la Provence entière qui est évacuée entre le 2 octobre et le 13 novembre.
Cannes - Les débuts d’une nouvelle vocation
- En 1816, Cannes est une modeste ville : petit port de pêche mal équipé, qui exporte les produits de la région grassoise (huile d’olive, parfumerie, fruits, vin). Située sur la route de Paris à Rome (l’Italie attire les visiteurs nordiques pendant la première moitié du XIXe), Cannes n’est pas une ville d’étape, à la différence de Fréjus et de Nice. On s’arrête au relais un quart d’heure, simplement le temps de changer les attelages. En 1819, la ville ne dispose que d’une seule fontaine d’eau.
- Cannes devient une ville de séjour hivernal aristocratique. Au début des année 30, le choléra fait son apparition dans toute l’Europe. En 1834, il atteint les régions méditerranéennes. Le comte de Cessole, président du conseil de santé de la ville de Nice, mène une politique énergique contre l’épidémie et décide l’établissement d’un cordon sanitaire le long de la frontière entre la France et le comté.
- En novembre 1834, la berline de Lord Brougham (1778-1868), ancien chancelier du Royaume-Uni et d’Irlande, qui se dirige vers l’Italie, est arrêtée au pont du Var. Lord Brougham est obligé de rebrousser chemin. Il décide de s’installer à Cannes, dans le seul hôtel qui existe, en attendant la fin de l’épidémie. Mais le charme des lieux est tel qu’il décide d’y vivre.
- Le 5 janvier 1835, Lord Brougham achète un terrain sur la colline de la Croix-des-Gardes. Il y fait venir des amis. En 1843, 25 familles constituent la colonie anglaise.
- 1838 - Le port est protégé par une jetée.
- 1852 - Le Conseil municipal décide que les maisons porteront un numéro.
Antibes
Le 2 mars 1816, Louis XVIII accorde à la cité le titre de “bonne ville” pour la remercier de sa fidélité montrée en 1815 (refus de se rallier à Napoléon puis d’ouvrir la ville aux troupes anglaises).
La cité, enfermée dans ses murailles, est ignorée par les touristes étrangers.
Grasse
Après des années difficiles (1816-1821), liées à des intempéries climatiques (gel et sècheresse), l’économie progresse : culture des oliviers, des plantes à fleurs (orangers, roses, jasmin) et également de la vigne. L’agriculture fournit des matières premières pour l’industrie.
Victor-Emmanuel retrouve ses états, tout redevient comme avant l’arrivée de Bonaparte et Nice se retrouve sous le contrôle italien. Des réformes administratives se mettent en place et les premières mesures d’urbanisme et de développement du tourisme à Nice font leur apparition.
L’année 1814
- 30 mai, le premier traité de Paris.
- Victor-Emmanuel I (1802-1821), qui n’avait conservé de son royaume que la Sardaigne, recouvre ses états continentaux (Piémont, comté de Nice, Savoie). Dès son retour à Turin, il résume ainsi son programme de gouvernement : “Tout comme avant !”.
- La principauté de Monaco est restaurée (souverain : Honoré V) et placée sous le protectorat de la France.
- L’intendant Fighiera, qui avait pris possession du comté de Nice avant même la signature du traité de Paris, rétablit l’ancien régime administratif. Le 20 juin, le conseil municipal de Nice délibère en italien. Le Sénat, le consulat de la mer reprennent leurs fonctions ; les tribunaux créés par la France sont supprimés.
- L’enseignement se fait en italien. Le lycée impérial de Nice est fermé. Des collèges royaux, tenus par les Jésuites, sont créés à Nice et à Sospel. Les écoles de droit et de médecine sont rétablies.
- Les personnes qui ont servi le régime français de 1792 à 1814 ne sont pas inquiétées (pas de “terreur blanche”). L’évêque, Monseigneur Colonna d’Istria, est maintenu, mais il dépend désormais de l’archevêque de Gênes et non plus de celui d’Aix.
L’année 1815
- 2 mars - Le prince de Monaco, Honoré V, apporte à Nice la nouvelle du retour de Napoléon. Le gouverneur de la ville envoie des soldats et place deux canons en batterie sur la rive gauche du Var face au port de Saint-Laurent ; un bataillon anglais vient de Gênes renforcer la garnison austro-sarde. D’anciens soldats des armées françaises, originaires du comté, franchissent le Var et se mettent au service de Napoléon.
- 20 novembre - Second traité de Paris.
- Le comté de Nice est confirmé au roi de Sardaigne qui reçoit le protectorat de la principauté de Monaco.
- La République de Gênes est supprimée et annexée au royaume de Piémont-Sardaigne. Cette annexion constitue un fait très grave pour les intérêts commerciaux de Nice.Gênes remplace Nice comme débouché maritime du Piémont.
10 novembre 1818 - Réforme administrative
- Le royaume de Piémont-Sardaigne se compose désormais de divisions, elles-mêmes formées de provinces subdivisées en mandements (cantons) et communes.
- Nice devient le chef-lieu d’une division comprenant trois provinces : Nice, San-Remo, Oneille (à la tête de la province : un intendant-général et un gouverneur).
La province de Nice, dont les limites orientales sont la Brigue, Saorge, Sospel, Castellar perd Pigna et Roquetta qui faisaient partie de l’ancien comté (et qui ne deviendront pas françaises en 1860). - Le hameau de la Trinité (commune d’Eze) est érigé en commune
en 1818 (elle prend le nom de Trinité Victor en hommage au souverain).
Le port de Nice
- 1826 - Le roi Charles-Félix confirme les anciens privilèges du port franc. En remerciement, les commerçants élèvent en 1828 une statue au souverain, place Bellevue (Guynemer), face au bassin Lympia.
- 1830 - Sous la direction de l’ingénieur Lunel, le bassin est agrandi ; mais cela n’empêche pas la décadence du port au profit de Gênes.
- 1834 - Les premiers navires à vapeur pénètrent dans le bassin Lympia.
1821 - Révolution dans le royaume de Piémont-Sardaigne
- Troubles à Turin et à Alexandrie mais pas à Nice.
- Le 15 mars, Victor-Emmanuel I abdique en faveur de son frère Charles-Félix.
Le roi déchut part pour Nice où il arrive le 20 mars et où il résidera deux mois, rue Saint-François-de-Paul.
Mesures d’urbanisme et développement du tourisme à Nice
- 1825 - Le Pont-Neuf, jeté sur le Paillon, réunit deux places : au nord, la nouvelle place Masséna, carrée, construite par l’architecte Vernier (façades à portiques) ; au sud, la place Charles-Albert en hémicycle.
- 1832 - Création pour la ville de Nice d’une commission de neuf membres, le Consiglio d’Ornato, chargé de veiller à l’aménagement et à l’embellissement de la ville.
- 1839 - Construction de l’église Saint-Jean-Baptiste, dite du Vœu, en exécution d’un vœu formulé par les Niçois en 1832 pendant l’épidémie de choléra.
- Les hivernants anglais commencent à fréquenter la ville (1827 : parution du “Guide des étrangers” de Rancher).
Monaco subit de réelles transformations durant cette période. La principauté est amenée à disparaître jusqu’à ce que Charles III ait l’idée de créer des jeux de casinos. Il met en place toute une politique de différenciation pour attirer les gens fortunés.
Situation à la veille de 1847
- La principauté de Monaco a été rétablie dans ses frontières en 1814 et placée en 1815 sous le protectorat du royaume de Piémont-Sardaigne.
Elle a une superficie totale de 24 km2 et comprend trois communes : Monaco (1 250 habitants), Roquebrune (850 habitants), Menton (4 900 habitants).
La partie vaste et riche de la principauté est la plaine mentonnaise : cultures d’agrumes et d’oliviers. Le commerce extérieur, principal revenu de l’état, est constitué par les exportations d’huile et de citrons, sur lesquelles pèsent de fortes taxes. - Revenu dans ses états le 3 mars 1815, Honoré V est un prince absolutiste. Il gouverne par ordonnance ; il n’existe pas d’assemblée législative élue. Ses successeurs sont Florestan I (1841-1856) et Charles III (1856-1889). Les princes préfèrent habiter Menton plutôt que Monaco et passent une grande partie de l’année à Paris.
- Mécontentement de l’opinion publique mentonnaise.
- La gratuité de l’enseignement élémentaire, établie en 1815, est supprimée en 1843 (il y a deux écoles primaires à Menton : une pour les garçons depuis 1815 et, depuis 1822, une pour les filles). Les élèves doivent payer 0,50 F par mois.
- Les Mentonnais jugent les impôts très lourds. Ils estiment qu’ils fournissent l’essentiel de la fortune nationale et que les Monégasques vivent à leurs dépens.
- Dès 1821, Honoré V écrit au sujet des Mentonnais : “je sais qu’une partie des riches est opposée à mon gouvernement”.
La révolution mentonnaise
L’année 1847
- 4 novembre - Premiers troubles à Menton.
Les habitants demandent :- des réformes constitutionnelles, semblables à celles accordées en octobre par Charles-Albert dans le royaume de Piémont,
- Une diminution de 50 % des droits de douane.
- 25 novembre - Un détachement des troupes sardes qui stationnent à Monaco est envoyé à Menton pour rétablir l’ordre ; en fait, elles ne s’opposeront guère à l’agitation.
- 9 décembre - Le prince Florestan se rend à Monaco. Il relève de ses fonctions officielles un riche négociant mentonnais, Charles Trenca (contrôleur général des finances et commandant des carabiniers du prince).
Maladresse : Trenca va devenir chef de l’insurrection.
L’année 1848
- 21 février - Devant l’agitation, Florestan accorde une constitution.
- 2 mars - Des bourgeois mentonnais créent une “commission provisoire de gouvernement” de 35 membres.
- 21 mars - Celle-ci proclame la déchéance des Grimaldi et l’érection de Menton et Roquebrune en “villes libres placées sous la protection de la Sardaigne”.
- 24 avril - Election de 70 députés (58 pour Menton, 12 pour Roquebrune).
- Juin - Un plébiscite décide le rattachement de Menton et Roquebrune à la Sardaigne. Mais la sincérité du vote est contestée : 370 Mentonnais signent une lettre envoyée au prince pour affirmer leur loyalisme.
- 18 septembre - Le gouvernement de Turin déclare que les lois piémontaires s’appliqueront à Menton et Roquebrune en attendant qu’il soit statué définitivement sur leur sort. C’est une annexion de fait.
Les transformations de Monaco
- Après la sécession de Menton et Roquebrune, Monaco n’est plus qu’une petite bourgade qui paraît sans avenir. Trois quartiers : le Rocher, qui est habité ; la Condamine, autour du port ; le plateau désertique de Spélugues. Le risque est grand que la principauté disparaisse, faute de revenus.
- C’est tout le génie politique du prince Charles III que d’avoir l’idée de créer des jeux de casino (interdits dans les états voisins) et de permettre à la principauté, en s’enrichissant, de se développer rapidement.
- 1856 - Charles III concède la première autorisation d’exploiter un casino ; mais trois tentatives aboutissent à des faillites.
- 1863 - Charles III accorde le privilège d’exploiter le casino au Français François Blanc (qui administrait un casino florissant en Allemagne). Celui-ci crée la Société anonyme des Bains de Mer et du cercle des étrangers à Monaco.
C’est le début de la fortune pour la principauté : un luxueux casino est construit, puis l’hôtel de Paris, d’un confort exceptionnel. - 1er juin 1866 - Le quartier des Spélugues (où se trouve le casino) prend le nom plus exotique de Monte-Carlo (Charles III).
- 1er octobre 1868 - Le chemin de fer arrive à Monaco, ce qui permet de multiplier le nombre de joueurs. Monaco, en effet, n’est plus qu’à un quart d’heure de Nice (au lieu de 4 heures par la route en passant par la Grande Corniche et 1 heure par la mer : bateaux à vapeur).
- 8 février 1869 - Charles III supprime les impôts personnels, fonciers et mobiliers, ce qui entraîne une intense activité de construction.
Durant cette période, on assiste à l’apparition d’un mouvement favorable au rattachement du comté à la France, la langue française devient ainsi de plus en plus utilisée. De nouvelles réformes sont lancées par Charles-Albert. Vient ensuite la politique de Victor-Emmanuel II avec le commencement de grands travaux.
L’opinion publique dans le comté
- Fin 1847, apparition d’un mouvement favorable au rattachement du comté à la France : on reproche au gouvernement de Turin de négliger les intérêts économiques de la région niçoise, dont le commerce extérieur se fait essentiellement avec la France.
- Malgré l’emploi unique de l’italien par l’administration, la langue française est de plus en plus utilisée.
- 16 janvier 1848 - Parution du premier numéro, en français, de l’Echo des Alpes-Maritimes (trois fois par semaine), publié par le parti favorable à la France. Le 18 juillet 1850, condamné, il cesse de paraître, mais renaît le 19 sous le nom de l’Avenir de Nice.
Les réformes de Charles-Albert
- 16 mars 1848 - Etablissement d’une constitution dans le Royaume.
- La loi du 7 octobre 1848 dote les provinces d’un “conseil provincial” élu qui assistera le gouverneur. De même, les conseils municipaux et les syndics (maires) seront élus (élections au suffrage censitaire).
- Suppression définitive du ghetto juif à Nice : les juifs obtiennent la plénitude des droits civils et politiques.
- Libertés du culte et de la presse.
La politique de Victor-Emmanuel II
- 11 juillet 1853 - Une décision malheureuse, la suppression du port franc de Nice, malgré une vive campagne de protestation qui durait depuis plusieurs années. En 1851, le conseil des cercles niçois (milieux dirigeants) affirme que la suppression des franchises marquerait une rupture avec le traité d’union signé en 1388 et que les Niçois seraient alors fondés à réclamer leur indépendance. Cette décision, qui sacrifie les intérêts économiques de Nice à Gênes, provoque une émeute : la statue de Charles-Félix, élevée en 1828, est lapidée ; l’index pointé sur le port est brisé depuis lors. Ce profond mécontentement s’exprime dans tout le comté.
- Le commencement de grands travaux
- La loi du 26 juin 1853 décide la construction de routes carrossables dans les vallées du haut pays, mais cette politique tardive sera en fait réalisée par les Français après 1860.
- Un nouveau pont sur le Var est construit pour desservir la vallée de l’Estéron (pont Charles-Albert).
- Début des travaux d’endiguement du Var (en aval des gorges de la Mescla).
L’union italienne entraîne de nombreuses conséquences sur le comté de Nice également. Les votes ont parlé lors du traité de Turin, le comté de Nice est rallié à la France et on rétablit dans le même temps la frontière entre les Alpes-Maritimes et le Piémont.
Conséquence de la réalisation de l’unité italienne
- Pour réaliser l’unité de l’Italie autour du Piémont, Victor-Emmanuel II a besoin de l’appui français ; Napoléon III ne ménage pas son aide.
- Le traité de Turin (signé le 14 mars 1860 et rendu public le 24 mars) prévoit qu’en échange de son soutien au Piémont, la France recevra le comté de Nice et la Savoie après une consultation des populations.
Dimanche 15 et lundi 16 avril 1860
Les populations s’expriment par un plébiscite. Le gouvernement sarde a établi pour cette consultation le suffrage universel masculin (comme en France). Menton et Roquebrune sont également appelées à se prononcer sur leur avenir. Le vote a lieu pendant deux jours de 9 heures à 16 heures.
29 avril 1860 - Proclamation des résultats
Inscrits : 30 712
votants : 25 933
abstentions : 4 779
Oui : 25 743
Non : 160
Nuls : 30
VOTE PAR CANTONS | INSCRITS | VOTANTS | OUI | NON | NULS |
---|---|---|---|---|---|
Nice | 7 918 | 6 846 | 6 810 | 11 | 25 |
Contes | 1 463 | 1 423 | 1 423 | ||
Guillaumes | 1 281 | 1 223 | 1 223 | ||
Levens | 1 818 | 1 664 | 1 664 | ||
Puget-Théniers | 937 | 880 | 880 | ||
Roquesteron | 799 | 775 | 775 | ||
Saint-Martin | 1 970 | 1 801 | 1 801 | ||
Saint-Etienne | 1 201 | 1 042 | 1 042 | ||
L’Escarène | 1 855 | 1 608 | 1 607 | 1 | |
Sospel | 2 777 | 2 047 | 1 952 | 93 | 2 |
Utelle | 1 425 | 1 321 | 1 321 | ||
Villefranche | 1 350 | 1 116 | 1 116 | ||
Villars | 1 358 | 1 291 | 1 291 | ||
Tende-La-Brigue | 1 866 | 711 | 710 | 1 | |
Menton-Roquebrune | 1 120 | 889 | 833 | 54 | 2 |
Les suites du plébiscite
- 13 mai - Le vote des militaires parvient à Nice (oui : 1 648 - non : 188 - nuls : 23).
- 29 mai - La Chambre des députés piémontaise ratifie le traité de Turin.
- 11 juin - Le traité de Turin est ratifié par le Sénat piémontais.
- 14 juin - La remise du comté de Nice à la France a lieu à midi au palais du gouverneur. Le drapeau sarde est remplacé par le drapeau français.
- 23 juin - Une loi crée le département des Alpes-Maritimes.
- 2 février 1861 - Le prince de Monaco abandonne ses droits sur Menton - Roquebrune.
- Mars 1861 - Etablissement définitif de la frontière entre les Alpes-Maritimes et le Piémont.