Les forts enterrés : Fort de Saint-Agnès

Situé sur piton rocheux avec un panorama à couper le souffle, il couvre le pays mentonnais jusqu’à la mer et la frontière Franco-Italienne. Dernier rempart de la ligne Maginot, le fort de Sainte-Agnès en constituait l’ultime bastion sud. Son bloc d’artillerie sud est le plus puissamment armé de toute la ligne Maginot. Son bloc d’artillerie sud est le plus puissamment armé de toute la ligne Maginot. Il permet de cadenasser le passage du littoral. Ses mortiers de 75 et 81 mm participent avec les ouvrages de Cap-Martin, Roquebrune, Col de Garde et Mont-Agel, aux feux d’interdiction des routes de corniches menant à Nice. Deux obusiers de 135 mm lui permettent de pilonner Menton, qui trop proche de la frontière, ne peut défendue que par ses arrières. En juin 1940, la ville est ainsi bombardée pour stopper l’invasion Italienne. Vers le nord, avec ses canons de 75 mm, il soutient les avant-postes de Scuvion, Pierre-Pointue et flanque les ouvrages de Castillon, du col des Banquettes et l’observatoire souterrain du Garruche. En juin 1940, il a stoppé l’invasion Italienne à Menton. En participant à sa visite guidée, vous découvrirez sa modernité lors de son achèvement en 1934 (réseaux ferrés, téléphoniques, de filtrations de l’air, bloc chirurgical …) pour assurer aux 377 hommes de l’équipage de ce sous-marin de terre une autonomie de trois mois.