Adresse : 04320 Daluis

Itinéraire

La commune de Daluis, située de part et d’autre du lit du Var, à l’entrée des gorges qui portent son nom, couvre une superficie de 4 003 ha entre 590 m d’altitude dans le lit du Var et 2 500 m d’altitude au sommet du mont Saint-Honorat. Le village, véritable poste de gué, est installé, à 673 m d’altitude, sur un piton rocheux. Des terrains trop exigus et aux pentes trop abruptes ne lui ont pas permis de se développer et de s’étendre. L’habitat est très diffus, dispersé sur l’adret, en fonction des terres cultivables. La plupart des maisons sont à l’origine des fermes isolées. Elles sont situées sur le dos de la crête qui s’étire en amont, au nord-ouest, jusqu’au quartier du Villars et en contrebas, au quartier de la Salette. Le nom de Daluis, Castrum de Adalueiso au Moyen Âge, viendrait du nom du propriétaire latin d’un ancien domaine agricole, Caïus Aliens Severus. Un lieu habité, avec une église, dénommé Daluis, est mentionné en 1154, puis en 1183 comme lieu fortifié. Il devait se situer sur le sommet où se trouvent, aujourd’hui, le cimetière et l’église dédiée à saint Martin. Un acte d’habitation est signé en 1348. En 1388, Daluis, comme Guillaumes, ne rend pas hommage au comte de Savoie et reste en Provence, jusqu’à l’annexion de celle-ci au royaume de France en 1481. Son territoire échoit, pour moitié aux Hospitaliers, auxquels il restera jusqu’au XVIIIe siècle, et aux Corporandy d’Auvare, auxquels succédèrent les Villeneuve Beauregard. En 1760, Daluis est intégré, par traité, au royaume de Sardaigne et réuni au comté de Nice. La construction de la route nationale, à partir de 1880, a entraîné la création d’un nouveau noyau d’habitation au quartier de la Salette qui servait auparavant de relais aux voyageurs.

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