De nombreuses traces de cette période subsistent dans notre environnement. Ce sont d’abord les monuments aux morts, édifiés dans les communes et leurs quartiers, mais aussi dans les églises, les casernes, les établissements scolaires, voire dans certaines entreprises.
De la simple plaque apposée sur le mur d’une mairie au véritable monument conçu par un architecte, à la haute valeur esthétique, des centaines de réalisations témoignent de l’importance du souvenir pour les contemporains du conflit.
D’autres lieux de mémoire sont à signaler, en premier lieu dans la toponymie. Ainsi, des rues, des avenues, des places portent les noms d’unités militaires, de combattants glorieux ou de champs de bataille.
On trouve encore, dans les cimetières de plusieurs communes du département, des carrés militaires qui conservent les corps de soldats décédés dans les hôpitaux des Alpes-Maritimes. Ces derniers étant souvent aménagés dans des hôtels, ceux-ci constituent aussi des témoins de l’histoire du conflit.
Enfin, il faut prendre en compte les lieux liés à l’accueil des anciens combattants, plus rares mais d’un grand intérêt, comme les foyers du poilu, les sièges d’associations ou la cité des aveugles de guerre de Nice.