L’offre des Alpes-Maritimes est particulièrement attrayante car les itinéraires, tous conçus selon la nouvelle génération de via ferrata, se révèlent à la fois variés et ludiques. Ainsi, des crêtes d’altitude du Mercantour aux gorges ombragées de la Vésubie en passant par un parcours souterrain au cœur des Préalpes de Grasse, c’est une grande diversité d’ambiances et de pratiques dictées par la géographie des lieux qui s’offre aux amateurs.
Le patrimoine n’est pas en reste : vestiges médiévaux, grottes murées, ruines de château, chapelles perchées, croix, ponts, aqueducs, anciens gibets ou fermes abandonnées constituent autant d’éléments culturels que le “ferratiste” côtoiera au cours de ses ascensions, alors même qu’il se croyait loin de toute civilisation et présence humaine.
Une flore et une végétation particulièrement riches et diversifiées s’observent au fil des parcours : espèces alpines telles que les saxifrages ou l’edelweiss en altitude, espèces méditerranéennes comme les plantes grasses ou le figuier sur la frange côtière ou encore nombreuses variétés de fougères au fond des canyons.
Le paradoxe de ces itinéraires est que bien qu’entraînant une fréquentation nouvelle dans des lieux jusqu’alors préservés, la canalisation des pratiquants sur une largeur de quelques mètres permet à la végétation de s’épanouir en bordure de tracé ou encore à la faune de s’habituer à la présence humaine. Ainsi, sur la via ferrata de Peille, on a pu observer avec intérêt la réussite de la nidification d’un couple de hiboux à moins de 3 mètres de l’itinéraire aménagé.