Le patrimoine par commune : Revest-Les-Roches

Dominé par l’altière silhouette du Mont Vial, le territoire de Revest-les-Roches s’étire sur 861 ha dans un environnement au relief tourmenté qui s’élève rapidement depuis le cours du Var sur sa frontière est jusqu’à proximité du sommet du Mont Vial à 1550 m. Le climat de Revest-les-Roches est encore influencé par le littoral, ce qui explique la présence d’oliviers sur ses pentes abruptes, favorisée par une bonne exposition. Le nom de Revest pourrait tirer son origine du provençal, revest, terre investie après le départ des Sarrasins ou lou revest, terre ravinée. La première mention de Revest, comme villa, date de 1032, à propos d’une donation de deux pièces de vignes au monastère de Saint-Véran à Cagnes-sur-Mer par Guido et sa femme Blismoda. Revest fait partie de la même communauté que Tourette, sous le nom de Tourette-Revest. Revest est cité comme fortifié dans la première moitié du XIIIe siècle. Le château est flanqué d’un village et d’une église mentionnée en 1351. En 1388, lors de son rattachement à la maison de Savoie, seul le village apparaît, mais celui-ci semble disparaître également à la fin du Moyen Âge et l’habitat actuel résulte essentiellement d’une reconstruction à l’époque moderne. Bien que souvent en conflit durant leur histoire commune, Revest-les-Roches ne se sépare de Tourette-du-Château qu’en 1871, date à laquelle elle est érigée en commune. La petite communauté vivait alors de la culture de l’olivier et de l’élevage. En 1911, Revest-les-Roches compte plusieurs syndicats oléicoles, avec statuts, membres et adhérents dument enregistrés. Mais la Première et la Seconde Guerre mondiale et les progrès des transports accélèrent l’exode rural. Vers la fin du XXe siècle, après avoir perdu une grande partie de ses habitants, la population se stabilise et augmente grâce à la proximité du littoral dont le village n’est éloigné, à vol d’oiseau, que d’une vingtaine de kilomètres.