Le territoire de Saint-Antonin (644 h), situé en moyenne altitude, possède en son centre un petit bassin fertile. Le village à 800 m d’altitude, sur une échine rocheuse, s’étale en longueur dominé par son cimetière. Il est situé dans un cirque de schistes érodés, et jouit d’un beau panorama. La première mention écrite de Saint-Antonin date de 1091 et fait état d’une église éponyme, dont nous ignorons l’emplacement, peut-être sur le site de l’actuel village. Un habitat fortifié du même nom est cité durant la première moitié du XIIIe siècle. Il devait se trouver sur le sommet qui domine l’agglomération et qui est aujourd’hui occupé par le cimetière. Un village a été bâti à son contact, mais il décline à la fin du Moyen Âge et Saint-Antonin est déclaré inhabité en 1438. Il se repeuple cependant assez vite et on y compte à nouveau des habitants en 1540. Lors du Traité de Turin, en 1760, Saint-Antonin est rattachée au royaume de Piémont-Sardaigne. Fief des seigneurs de La Penne jusqu’à la Révolution, la commune redevient sarde à la fin de l’Empire avant son rattachement définitif à la France en 1860.
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Saint-Antonin