Le patrimoine par commune : Amirat

Amirat occupe une superficie de 1 295 ha. Son territoire montagneux, sillonné de ravins, offre une vue dominante sur la vallée de l’Estéron, sans doute à l’origine du nom d’Amirat, dérivé du latin Admiratum, point de vue. L’habitat se situe à l’adret d’une ligne de crête dont le point culminant sont les rochers de Notre-Dame à 1366 m d’altitude. Amirat est mentionné pour la première fois en 1043, lors d’une donation à l'abbaye de Saint-Victor de Marseille. À cette époque, son église paroissiale est encore le vieux lieu de culte dédié à saint Cassien (à l'origine de la commune de Castellet-Saint-Cassien, aujourd'hui intégrée à celle de Val de Chalvagne, dans les Alpes-de-Haute-Provence). Cet habitat, qui se trouvait sur le sommet des "Rochers de Notre-Dame" et sur sa pente méridionale, est abandonné à la fin du XIVe siècle. Resté fidèle à la Provence, le village faisait partie de la viguerie de Grasse et devint propriété de la famille des de Grasse-Bar au XVe siècle. Un nouveau village, qui apparaît à la fin du XVIe siècle, s'installe beaucoup plus bas vers le vallon de La Cressonnière ; il n'est pas fortifié et conserve un aspect dispersé. La population s'est regroupé le long de chemins en petits hameaux, dont les Agots et Amirat sont les plus importants. Une nouvelle église a été implantée entre les Agots et Amirat.